11 mai 2008

Tout est viral

NDLA : C'est en relisant les quelques textes de réflexions scientifique et philosophique que j'ai publié sur divers sites sous d'autres pseudos ainsi que les derniers commentaires des lecteurs et de l'apparent intérêt généré que je me suis décidé à écrire de nouveaux textes qui pourraient changer ou améliorer votre manière de voir les choses. Cela fait longtemps que ce blog n'a plus été la cible de ce genre de récit... Une phase graphique et anecdotique qui exprime bien ce que je ressens pour le moment.

Je me suis demandé : "Qu'est-ce qui caractérise tout être vivant dans son évolution?", la réponse est que tout cherche à prendre une place de plus en plus importante dans son univers, à l'échelle de ses possibilités.

L'exemple le plus commun est la bactérie, elle s'introduit quelque part (ou en général est introduite d'une manière ou d'une autre) et tente à chaque fois de se reproduire, d'y trouver les ressources nécessaires à sa survie et, en cas de manque de place, elle recherche une autre cible et un "moyen de transport" pour y arriver et recommencer.

Sommes-nous nous-même une bactérie impuissante ou en début d'évolution? Il semblerait que oui, notre planète est notre hôte et faute de pouvoir actuellement voyager vers une autre cible, nous devons la ménager. Peut-être que ce problème se pose également au niveau microscopique, la bactérie doit ménager son hôte jusqu'à ce qu'elle puisse évoluer vers un autre.

On pourrait qualifier notre corps comme l'univers d'une bactérie, qui sait, nous découvrirons peut-être un jour que nous ne sommes pas différents. Notre échelle de temps semble différente, qui nous dit que la vie et l'évolution d'une colonie de bactéries ne leur semble pas durer quelques centaines de milliers d'année? Je persiste à voir l'univers comme une infinité d'échelles temporelles, de l'espèce la plus petite à l'espèce la plus grande, chacun possède un cerveau adapté à l'échelle sur laquelle il doit s'aligner pour survivre. Mais 1 heure de vie d'une bactérie n'est pas différente d'une dizaine de nos années en terme d'évènements.

Maintenant, ma réflexion dérive vers un autre point dans ce même contexte : Si une vie intelligente est une simple manifestation d'un concept qui passe d'un hôte à l'autre de manière plus ou moins virulente, on pourrait dire qu'une pensée ou une idée partagée par beaucoup de personnes en soit une, aucun corps mais une âme... La télévision et les autres médias étant le moyen de transport. La pensée virulente, l'accord de l'humanité sur certaines choses, la lutte des esprits contre des idées préconçues, le désir profond que chacun puisse jouir d'un mode de pensée pur, c'est quelque chose qui nous a occupé pendant toute l'histoire et cela ressemble trait pour trait à une lutte antibactérienne. Chaque bactérie étant annihilée par un médicament diffusé via le même moyen de transport en général. Mais au fond, tout comme dans la réalité matérielle, un médicament n'est que lui-même une bactérie qui va être injectée selon un dosage non nuisible.

Internet, la plus puissante bactérie de tous les temps?

Dans l'Internet, on retrouve le moyen de transport, le support d'information, la mise en commun des informations de tous les utilisateurs. C'est de loin la plus puissante des bactéries immatérielles existantes, elle peut s'avérer positive mais aussi négative car dés aujourd'hui, la totalité des virus neurologiques peuvent transiter, infecter et être détruits par d'autres qui sont plus puissants (qui ont atteint le plus grand nombre de personnes) sans délai ni de limitation dans l'espace. Ce n'est pas une communion de toutes nos pensées que nous avons créé, c'est la guerre!

Et en dehors de tout ça, il y a nous, les sujets principaux, des personnes qui restent immunisées à certaines idées, qui succombent facilement à d'autres, qui ressortent leurs virus intérieurs à coup d'argumentation (l'art d'appuyer une idée d'une armée de soldats), qui tentent de détruire les idées qui ne leur plaisent pas où qui ne correspondent pas aux "idées" du virus principal qui les a contaminé à l'enfance, durant leur évolution ou véhiculé de génération en génération, de quartier en quartier.

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