24 novembre 2007

Debriefing de ma seconde semaine...

Et voilà, une semaine complète dans la peau d'un conducteur de train et pour être complètement dans le bain, je n'ai travaillé que les nuits.

Le travail de nuit est assez bizarre au premier abord, j'ai eu une sensation assez imprévue et indéfinissable la première fois que j'ai quitté mon domicile en soirée la semaine passée. Dés le lendemain, j'en voyais les caractéristiques :
- On part un jour et pendant notre service, on est déjà demain...
- En fin de matinée, quand on se lève après le retour d'un service aux petites heures on a un peu comme la journée devant soi.
- J'ai cru en gérant mon sommeil d'une certaine manière que je pourrai avoir la sensation d'être en congé en travaillant la nuit, car je conservais la partie "active" du jour mais j'ai dû revenir sur ça en fin de semaine. Le travail de nuit est plus fatigant que celui de jour, peut-être aussi à cause du fait que j'avais des tonnes à apprendre, et que ma tête devait énormément travailler.

Le bilan de cette semaine n'est que positif bien évidemment, l'expérience sur le terrain est d'une valeur inestimable surtout que je suis persuadé d'avoir appris des dizaines de choses que la théorie ne m'apporterait pas. J'ai pu mettre en avant ma faiblesse actuelle, le fait de pouvoir mémoriser les points de repères sur les lignes (pentes et déclivités), zones d'arrêt etc... Cela a été très difficile pour moi car je ne savais pas organiser le flux d'informations qui arrivait (par exemple, je retenais simplement qu'il fallait commencer à freiner à partir du bâtiment... Mais j'avais du mal au prochain passage de situer le bon bâtiment).
Je ne mets pas ma mémoire en cause, le problème vient principalement de ma jeunesse en étude de ligne, du fait que je travaillais de nuit et que je devais me concentrer un peu trop sur le maintien de la vitesse de la machine.

Un petit problème dû au fait que j'ai dû me concentrer sur plusieurs choses à la fois à un instant donné et plus ou moins critique m'a fait faire ma première bêtise. Le train s'est immobilisé à cause d'une mauvaise manipulation du mémor (système que l'on doit utiliser pour signaler que l'on a bien vu un panneau de signalisation) en bas d'une légère montée... Avec un chargement de plus de 1500 tonnes. La seule manière de s'en dépêtrer a été de se faire remorquer par une seconde locomotive. Heureusement, le trafic n'a pas été perturbé :)

Cela commence a aller mieux, j'organise plus aisément et avec plus d'efficacité les points importants de la ligne, néanmoins c'est comme si j'avais commencé à l'apprendre ce vendredi... J'ai encore du travail à fournir de ce côté. L'accélération, le maintien de la vitesse et surtout le freinage sont les éléments clé, il faut du temps pour acquérir la maîtrise de la machine, d'autant plus que pour un chargement différent ou une condition climatique différente, toutes les données en sont perturbées. La nuit du vendredi à samedi, nous avons dû utiliser le sableur pour avoir plus d'adhérence (à basse vitesse) car il gelait dehors (nous étions bien confortablement dans la cabine en pull de notre côté pour constater le monde autour de nous qui blanchissait petit à petit, vive l'airco).

En ce qui concerne les machines, je suis principalement sur une série 77 (diesel) mais j'ai eu également l'occasion de tester une série 62 à la manipulation différente et j'ai également eu l'occasion de constater les différences entre la signalisation belge et la signalisation hollandaise le temps d'une nuit.

Les lignes effectuées :
- Kinkempois (petite folie) -> Chertal : transport de poches de fonte vers l'usine de Chertal, ma ligne principale actuellement, un endroit de cette ligne que j'adore est quand on arrive au niveau de Chertal, nous avons un passage entouré d'eau, une bande de terre avec les rails passe carrément au milieu du fleuve. Juste avant cela, on voit souvent quelques lapins se hâter de traverser les rails dans les phares.

Kinkempois -> Bierset : Cela a été fait un seul soir et fût une expérience intéressante, nous sommes partis avec une locomotive de tête (le conducteur qui m'instruit et moi) et une locomotive de queue (un autre conducteur), tout cela autour d'une rame d'environ 500 mètres. L'aller est une belle montée, à flanc de montagne (relatif bien entendu, ce que l'on appelle "montagne" en Belgique :) ), à la sortie d'un des tunnels on peut avoir une fenêtre sur les lumières nocturnes de la ville, c'est un point de vue assez unique. Arrivés à Bierset, la rame se sépare en deux pour se ranger sur deux voies et les deux locomotives se rassemblent pour le retour, la locomotive de queue devient celle de tête et nous nous faisons "remorquer" jusqu'à notre point de départ.

Il m'est arrivé d'être fatigué, de temps en temps nous devons attendre patiemment la suite des opérations ou encore l'arrivée d'un wagon ou d'une rame entière. C'est cette période la plus difficile pour le sommeil car il nous gagne facilement. Mais j'ai également remarqué qu'une fois aux commandes, mes yeux sont grand ouverts et ma concentration reprend le pas sur la fatigue, un peu comme si j'étais dans un état second. Il peut s'agir de l'adrénaline qui se dégage lorsque je suis aux commandes de ces mastodontes. La vitesse a beau ne pas être impressionnante sur ces machines, il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'un monstre de métal à dompter.

23 novembre 2007

L'observation, un rôle actif ?

Nos vivons dans un univers assez bizarre, notre compréhension de ce dernier ne peut se préciser qu'en le rendant encore plus complexe.

Principalement à la fin du siècle dernier et ces dernières années, les principes de la physique quantique s'appliquent désormais à beaucoup de choses et de plus en plus de preuves de ces processus autrefois considérés comme de la science fiction (cfr Albert Einstein qui ne qualifiait pas la physique quantique de vraie science alors qu'aujourd'hui, la plupart des "trous" dans les théories d'Einstein ne peuvent s'expliquer que par cette dernière).

Je m'intéresse principalement à un concept né de cette branche scientifique : "Le fait d'observer un évènement en change l'issue".
Je n'ai pas beaucoup entendu parler de ce concept en dehors d'expériences purement scientifique mais il me semble de plus en plus clair qu'une théorie d'unification des évènements dans l'univers pourrait très bien reprendre ce principe.

Changer le monde en le regardant

Dans une analyse commune et rigoureuse, que fait un observateur ? Il emmagasine des informations et les analyse, sortant pour son propre compte des résultats. Mais si jamais l'observateur (vous ou moi-même) était plus qu'un simple analyste et agissait à plus grande échelle. Le fait de regarder un accident pourrait changer son issue, le fait d'observer un malade entraînerait d'autres rouages, le fait de regarder un inconnu dans la rue changerait radicalement notre vie et la sienne etc... Sans même que nous agissions.

Il y a certes des actions qui sont voulues, par exemple, si on dévisage quelqu'un en rue, il pensera qu'il y a quelque chose qui cloche avec lui ou encore que c'est peut-être une connaissance qu'il a eu en face de lui sans la reconnaître. Déjà de là, toutes les pensées de la journée ou encore des jours/mois prochains seront chamboulées, si la personne vous rappelle quelqu'un que vous n'avez pas vu depuis longtemps, vous serez peut-être amené à vouloir revoir cette personne, changeant radicalement l'issue de votre vie... Peut-être.

Mais ce dont je parle c'est plus du rapport de l'observation à l'observateur, est-ce que le fait de voir les choses telles que nous les voyons n'est pas en fait un mécanisme interne? Ne devais-je pas voir cette personne à cet instant, ne devais-je pas assister à cette scène à cet instant, ne devais-je pas apprendre ceci à cet instant ?

La réponse est toujours oui, le moindre évènement, la moindre observation possède une importance capitale dans notre vie. Inconsciemment, mettre l'accent visuel sur quelque chose retire l'équilibre des données présentes et ouvre d'autres portes.

Dessiner l'avenir, une action juste consciente ?

Les être humains, leurs nouvelles facultés de communication et l'esprit communautaire changent le monde tous les jours, des pôles d'influence comme la politique et les médias ont toujours actuellement un certain pouvoir de persuasion mais le monde devient de plus en plus juste et chacun commence à avoir sa propre opinion qui compte réellement.

Actuellement, on pourrait nous comparer à un ensemble d'organes qui réagit selon le bon vouloir d'un organe plus important. Mais la réelle productivité et efficacité dans la survie est que chaque organe ait conscience de ses propres problèmes et puisse agir à sa manière, selon son propre point de vue qui est certainement moins global et plus complexe que celui de l'organe qui s'en attribue la tâche.

Dessiner l'avenir peut se faire par des actions concrètes (manifestations etc...) mais le résultat du monde, tous les imprévus qui nous sont moins accessibles sont simplement le résultat de nos pensées, nous imprimons dans la ligne du temps des informations. Comme par exemple, si nous déterminions que la fin du monde allait se produire un tel jour à telle heure avec certitude, ce ne serait pas deviner ni même calculer une probabilité, c'est le fait qu'en l'observant d'une telle manière on fait de cet évènement une réalité. Si jamais on ne l'avait pas remarqué, est-ce que cela se serait produit réellement?

Détruire l'univers en l'observant

La connaissance nous semble importante, mais au fond, elle n'est là que pour nous donner notre point d'origine et notre point de chute, le manquement général à notre existence. A l'image de l'univers, nous naissons nous ne savons pas comment, passons nos premières années sans imprimer dans notre mémoire la plupart des évènements et ensuite, la machine rôdée, évoluons normalement en toute conscience. Ce qui est très comparable au big bang. Les premiers instants sont ceux qui manquent à notre équation et détiens la solution à notre fin.

La vérité est que dans la réalité de l'univers, les choses sont sphériques pour une bonne raison, quand on arrive au bout d'une sphère, on se retrouve à son début, comme une boucle infinie. Et c'est, en plus du processus de l'observateur indiqué plus haut ce qui me fait croire que la connaissance de ce qui se passe à l'instant du big bang causera également la fin de notre univers voire même devra passer par cette fin. Nous n'aurons même pas le temps de réfléchir à ce qui se produit, à l'instant même ou la solution apparaîtra à nos yeux, nous ne serons plus.

A force d'observer, les scientifiques déchaînent les foudres sur le monde et bien au delà, sans même s'en apercevoir.

Pour finir (c'est le cas de le dire), notre fin signifiera un nouveau commencement, riche des connaissances acquises par notre ère, un stade plus évolué de la matière et des observateurs. L'évolution en quelque sorte, telle que nous la connaissons à notre échelle, pourquoi à l'échelle d'univers entiers il en serait différent ?

16 novembre 2007

Actuellement sur ma 360...

Le fait de me défouler me fait du bien entre 2 services et autres activités, ma partenaire de jeu reste l'incontournable 360 qui jouit actuellement de tellement d'intérêt de la part des développeurs que j'ai vraiment du mal à suivre, même en me limitant aux très bons jeux.

Une très bonne surprise à laquelle je ne m'attendais vraiment pas est la sortie du jeu Hot Wheels : Beat That! Un mélange de wipeout et de micromachines... C'est simplement un des jeux de voiture les plus amusants auquel j'ai joué ces derniers temps, très intéressant et surtout très (trop ?) prenant. La durée de vie est excellente et il me tarde de le tester en ligne.

PGR4 dans les jeux de voiture est également de sortie, il est plus intéressant que le premier opus sorti sur 360, mais je n'ai pas encore vraiment eu le temps de l'approfondir. Je craignais que le pilotage des motos soit peu aisé vu l'orientation semi-simulation de la licence PGR mais au contraire, c'est un vrai bonheur de piloter ces bolides à deux roues.
Bioshock : Ce jeu n'est certes pas nouveau, je l'ai depuis quelques mois mais j'y ai très peu joué, la raison en est simple : pour une immersion complète, il faut y passer du temps et rester dans le jeu, de plus il faut pouvoir écouter les histoires, suivre le scénario... Ce qui est difficile si il y du bruit autour de soi (la télévision par exemple) et surtout si je dois limiter le volume sonore. Maintenant que j'ai acheté un nouveau casque "gamer" de chez Logitech, je peux aisément rester plongé dans ce jeu magnifique (du côté scénario, originalité et graphisme. Le gameplay ne me semble toujours pas convaincant) sans déranger personne ni être dérangé moi-même. C'est un jeu qui marquera l'histoire du jeu vidéo, c'est clair.
Un petit clin d'oeil également à Electronic Arts, qui malgré les grosses déceptions perpétuelles des séries Fifa, NBA et autres doivent être félicités par l'intérêt apporté à leur nouveau Nascar. On y prend du plaisir varié, ce qui semblait être un défi difficile pour ce jeu consistant à faire la course autour de circuits ovales (auparavant pour susciter l'intérêt, on "organisait" de bons petits carambolages).
Et pour finir, je vous parlerai des japonais de chez Koei (non, pas le présentateur débile) qui ont réalisé un jeu de stratégie/action sur le thème de la guerre de cent ans. Assez intéressant et plaisant à jouer, il a l'originalité de son gameplay. L'intérêt me semble limité mais il comblera quelques bonnes heures de jeu.

15 novembre 2007

Pré-écolage, les premiers j... premières nuits

Mes deux premières nuits de pré-écolage de conducteur de train sont passées... Et se sont d'ailleurs très bien passées! A bord d'une énorme locomotive diesel, en compagnie d'un conducteur qui n'aurait pas pu être meilleur ou plus pédagogue : j'ai appris énormément de choses en très peu de temps. Que ce soit la conduite, la traction, le freinage (les différents moyens), la signalisation, les manœuvres (passer des rames entière de train au car wash ou encore préparer et trier des trains de voyageurs en partance etc...
Même si je n'en ai pas encore vu l'aspect le plus intéressant, le fait d'être aux commandes de ces grosses machines vaut à lui seul le détour.

C'est une chance que d'autres n'auront pas, je parle principalement des personnes qui viendront s'ajouter à notre classe de formation théorique en dernière minute et, sérieusement, si la théorie nous apprend tout ce que l'on doit savoir sur une longue durée, l'expérience sur le terrain elle (la mise dans le bain) est inégalable.

J'arrive à gérer le sommeil sans trop de problème (il est peut-être un peu tôt pour annoncer cela), c'est surtout que le monde ferroviaire est tellement fascinant et complexe qu'il est impossible de ne pas s'y intéresser. J'ai même l'impression, vu que mes journées restent disponibles (excepté quelques heures de repos obligatoire pour être en pleine forme la nuit suivante), que je suis presque inoccupé. Mais l'effort, la découverte et la fatigue sont bien là, je suis disponible mais actuellement assez fatigué et peu enclin à entreprendre de grandes choses. Ce n'est que temporaire, le rythme de travail ne s'acquiert pas en un jour.

Heureusement, à cela s'ajoutent les compensations : j'aurai mon week-end libre et la prime du travail de nuit n'est pas négligeable, surtout que mes services s'étendent de 20h45 à 5h45.

La photo qui suit n'est pas de moi-même, je n'ai pas encore eu l'occasion d'apporter et de prendre le temps de faire de belles photos, je remercie l'auteur de la photo ainsi que le site www.fandurail.be de me permettre de mettre une image sur mes explications.

La locomotive que vous voyez en premier plan est le type de locomotive sur lequel je suis actuellement :


Dernière nuit avec ce conducteur (et peut-être cette machine) ce soir. Dés lundi j'aurai droit à un tout autre son de cloche, ce qui me permettra d'approfondir mes connaissances préliminaires.

13 novembre 2007

Seconde journée...

Je ne vais pas rédiger un article chaque jour sur le sujet mais beaucoup de nouvelles choses s'offrent à moi, surtout en cette période de commencement et chaque jour a son importance, nous sommes arrivés ensemble David, Nabil et moi au dépôt de Kinkempois pour notre première journée de formation consacrée à la sécurité et à la visite des différentes structures composant notre futur dépôt de travail. En tant qu'apprentis conducteurs et pendant nos premières années, nous nous limiterons au transport de matériel pour les industries et les marchandises.

L'entrée du dépôt où nous allons faire nos premières armes

Après une introduction théorique auprès d'un formateur très sympatique (toujours cet esprit familial qui ressort, on se sent vraiment à l'aise), nous partons... En randonnée pour faire le tour de l'infrastructure, des ateliers au "car-wash" en passant par la station de triage par gravitation (pour plus d'infos, me demander :)), les postes d'aiguillage et également par la section qui s'occupe des horaires et du personnel (située à côté d'une salle de repos assez confortable).

Atelier ou salle de musculation ?

Vu ma hâte et la piètre qualité des photos, je ne peux pas encore vous montrer ces monstres de métal, que nous avons appris à cotoyer avant de nous jeter dans leur gueule. C'est dommage car ils sont très impressionnants mais ça viendra bientôt...

Voilà pour cette seconde journée, les choses sérieuses commencent déjà dés demain en ce qui concerne la pratique, le pré-écolage consistant à accompagner des conducteurs pendant leur service. Je commence demain à 20h45 (jusque 5h30 environ), histoire de me mettre directement dans le bain, et il y a de fortes chances que je conserve cet horaire jusque vendredi inclus, par contre je bénéficierais aussi de mon week-end complet (et des primes de travail de nuit :p).

12 novembre 2007

La vie à 100 à l'heure

Non ce n'est pas un article en rapport avec les trains mais bien une situation qui actuellement m'a quelque peu éloigné de mon blog : Beaucoup d'évènements ces derniers jours et trop peu de temps pour les mettre sur pixel blanc.

En vrac (et en oubliant la moitié) :

- Nous sommes allés à Wavre avec môman pour acheter son nouveau chien, un Bull Terrier Blanc tacheté répondant au doux nom de... Vodka (nom qui vire vers Laïka car il nous est plus commun, le nom d'un de nos anciens chiens).

- Minigolf avec les cousines de Wivine puis un bon petit resto de Liège (As Ouhès) sur la place du marché.
- Souper moules à l'athénée d'Alleur avec Didier, Roseline et les parents de Wivine.
- Emilie, une amie de Wivine (grande fan de Maurane également) qui est venue passer le week-end ici à Liège. Vu qu'elle vient de Lille, on lui a fait découvrir la maison du Pèket ainsi que les bons boulets/frites de chez Lequet (boulets mâles en Belgique, boulettes en France).

Ce message sera certainement sujet à modifications car bien d'autres petits évènements et occupations se sont servis dans mes réserves temporelles mais actuellement j'ai bien des choses en tête qui ne me permettent pas de me rappeler de la totalité.

Parle à Mongul, Marvel est malade

Le hasard a fait que la société de location de jeux vidéos à laquelle j'ai souscris m'a envoyé les uns à la suite de l'autre 3 jeux dont le thème était les comics américains.

- Superman Returns
- Spiderman : Friends or Foe
- Marvel Ultimate Alliance

Les deux premiers m'ont plu sans plus, ils étaient agréables à jouer, peu originaux mais bien plaisants (Spiderman est un très bon défouloir). Le troisième par contre m'a réellement ouvert aux comics car on y découvrait une multitude de personnages, leur histoire, des situations et traits d'humour qui influencent encore et toujours les films, BD et dessins animés d'aujourd'hui dans le monde. Le monde de Marvel semble très stéréotypé, mais en fait les stéréotypes, quels qu'ils soient viennent de là. C'est donc avec un grand intérêt que j'ai découvert entre autre Dr Strange, Mephisto, Dr Doom, les 4 fantastiques (sous un tout autre jour que dans le film d'animation). Et cela m'a réellement plu...

Une passion naissante pour les comics ? Pourquoi pas, j'irai vérifier sur ebay les disponibilités de versions originales de certaines BD... Je n'en ferai pas collection mais m'y intéresse de près.

Une journée fantastique!

J'étais assez stressé la veille et j'avais mal dormi (principalement à cause de problèmes gastriques dûs au week-end gastronomique qui venait de s'achever... mais passons). Le matin, assez frais quand-même, je me lance à l'aventure pour ma première journée à la SNCB, ne sachant pas de quoi il allait s'agir, je me prépare à toute éventualité.

Arrivé à Namur (ville où se situe le siège des ressources humaines), je m'engage à l'aveugle vers ma destination mais en me trompant de côté, après une courte marche, je tombe sur la bonne route... Le seul problème : Je devais me rendre au numéro 62 et la rue s'arrêtait au numéro 48... Après avoir demandé dans une boulangerie où ils ignoraient totalement qu'un tel numéro existait dans la rue, je suis tombé bien heureusement sur un postier qui m'a indiqué où "steak haché" le fameux bâtiment avec la porte estampillée 62.

En bref, je m'étais arrangé pour arriver bien à l'avance, j'étais à Namur vers 7h40 et je pensais manger un bout avant d'entamer la journée administrative qui m'attendait mais finalement, je suis arrivé dans le bâtiment à 8h25 (5 minutes avant le rendez-vous prévu) et sans avoir mangé :)

Le gros bâtiment au milieu était le troisième
pour lequel je me disais "Ah, ça doit être là!"
Au final c'était le petit à droite...


A mon arrivée, quelle ne fût pas la surprise de me retrouver avec... 2 autres candidats qui avaient passé toutes les étapes et qui sont donc dés aujourd'hui mes collègues de travail (et de formation) à Liège : Nabil et David. Peu de temps après, un autre candidat vient s'asseoir à mes côtés, c'était justement Nicolas, le conducteur d'Arlon qui m'a connu via ce blog, plus ou moins par hasard.

Nous n'étions donc que 4 rescapés pour cette journée, 3 chanceux d'avoir trouvé leur place à Liège et un chanceux qui restait de son côté près de son domicile.

Après quelques minutes, un responsable est venu nous distribuer une multitude de documents, de quoi nous alimenter pour quelques jours en lecture, tout en nous expliquant les nombreux avantages et aspects positifs que la profession nous octroyait... Des choses connues mais également des choses dont j'ignorais l'existence et auxquelles je n'ai pu réagir que par un grand sourire et un réhaussement de ma motivation qui était déjà au sommet.

Les responsables syndicaux nous ont ensuite rejoint pour nous encourager, nous féliciter de notre entrée et nous renseigner sur tout ce que l'on demandait. Un contact très familial et très humain, je sais dés à présent ce que les anciens appellent la famille sncb, je n'avais jamais vu ça auparavant, dans aucune entreprise...

Nous sommes ensuite, pour continuer les discussions, allés boire un café
(ou un coca pour certains) pas loin de là. Non pas d'alcool, nous étions en service voyons! ;) Nous sommes ensuite rentrés tous ensemble à Liège en train (en sortant pour la première fois notre titre de transport illimité flambant neuf).

Dans un café pas loin, la personne au milieu c'est Nicolas,
mon correspondant d'Arlon depuis un certain moment.
Nous ne nous étions jamais vus auparavant.

De retour à Liège, nous avons visité la locale régionale cgsp en attendant de pouvoir nous rendre au centre administratif 2 rues plus loin.

D'autres informations, brochures et un dernier formulaire à remplir. Peu encourageants en ce qui concerne les examens (surtout que suite à l'annonce qu'il y avait entre 30 et 40% d'échecs au premier examen, un jeune homme entre justement dans le bureau pour discuter de son propre échec et d'éventuelles solutions... Glups), on nous a surtout bien fait comprendre l'importance du travail assidu et du niveau requis. Pour moi, le message est clair, les professeurs vont nous enseigner 100% et nous aurons besoin de 150% pour réussir.

La journée finie, nous discutons Nabil, David et moi pour le programme du lendemain. La suite des opérations : David vient nous chercher tous les deux en voiture demain à 7h30 devant l'église Saint-Vincent afin que nous nous rendions ensemble au dépôt de Kinkempois pour une journée de formation à la sécurité.

Et ensuite ? En attendant la formation de la classe, nous serons en pré-écolage au dépôt de Kinkempois, ce qui signifie que nous allons suivre durant plusieurs semaines un conducteur dans son travail. Demain je recevrai mon horaire, qui sera identique à celui du conducteur qui me sera assigné.

Plus de nouvelles bientôt!

3 novembre 2007

Venus d'ailleurs

Il y a quelques temps, j'avais relaté ici ce qu'un article d'une revue scientifique annonçait : Nous sommes peut-être les extra-terrestres nous mêmes, il a été trouvé que la vie telle que nous la connaissons n'est pas apparue directement sur cette planète mais a bien été transportée par une météorite qui en s'écrasant dans l'océan a tout lancé...

Ca paraît simpliste mais je ne pense pas que ce soit faux, la plus simple des explications est également la plus plausible :
- On n'a aucune idée de notre fonction, on va dans tous les sens en exploitant du mieux possible ce qui nous entoure mais en faisant de multiples erreurs pour les corriger ensuite.
- On est perdu, donc on explore et on tente de s'éloigner d'ici (pour retourner à nos origines?).
- On est puissants mais pas assez et on tente d'augmenter nos capacités par ce que nous créons et par ce que nous partageons.
- On a besoin d'espace et de se multiplier, donc tout comme des virus, on le fait sans vraiment se préoccuper de ce que l'on détruit.
- On a plein de choses en tête qui sortent du canevas de ce que nous voyons autour de nous, il s'agit peut-être d'une confrontation de ce que nous aurions dû voir en évoluant dans le lieu de nos origines àce que nous voyons ici.
- Notre père, qui êtes aux cieux... Nous sommes à la recherche de celui-ci, peu importe l'image que l'on lui donne, qui est-il? qui nous a conçu ou créé ? On le recherche car il n'est pas auprès de nous.

Si nous avions vécus à l'endroit de nos origines, il nous aurait semblé logique d'agir d'une certaine manière, de vouloir évoluer d'une autre manière etc... Mais l'évolution ne l'a pas voulu ainsi et la torture de nos sens, de notre manque d'autonomie, de notre confrontation à une autre chose que ce qui aurait dû apparaître à nos yeux a créé la complexité de notre système sensoriel, sentimental et de traitement de l'information ainsi que la relative complexité de tout l'univers dans lequel nous évoluons.

Omedian desk v0.4a (pre beta release)

Du nouveau, eh oui, l'application prend déjà forme!

Les nouveautés :

1. Optimisation de l'espace général
2. Ajout d'une fonctionnalité d'impression et d'importation d'images
3. Meilleure gestion des dossiers
4. Ajout d'une fonctionnalité corbeille


5. Code superflu rangé ou déplacé, ce qui ajoute une nouvelle fonctionnalité de délassement à l'ensemble.
6. Ajout d'une fonctionnalité d'annotations mais je n'ai pas encore trouvé la bonne place pour l'insérer dans l'interface.

Hors screenshot :
Efficacité du CIPS testée et approuvée jusque maintenant.

J'attends impatiemment un plugin complémentaire qui permettrait de faire bénéficier de toute la place nécessaire à l'utilisateur, cela arrivera incessamment sous peu...