31 janvier 2008

24 Hours in Brighton - Part Four : The Music in Brighton

Avant de rentrer, nous avons fait un détour pour nous acheter une bonne bouteille de vin dans un supermarché appelé ASDA (la personne qui s'est occupé du nom s'est certainement endormie sur son clavier ce jour là) qui est en fait une filiale de Wal-Mart, le géant américain.

De retour à la "maison", nous ne repartons pas tout de suite. Newton m'avait demandé de lui amener mes dernières découvertes musicales, après Primal Scream, Sneaker Pimps, Bloc Party, le dernier Radiohead, DJ Shadow et bien d'autres qu'il a ajouté à sa collection après que je lui en ai parlé, il était temps de passer à quelque chose de plus sérieux. Et ça tombait bien, le jour précédent, je commençais à m'intéresser de très près à un album extraordinaire qui s'avère aujourd'hui être incontournable.

Je suis assoiffé de culture musicale et c'est notamment grâce à LastFM, Pure FM, les bacs du fond à gauche de la médiathèque et d'autres magasins de vinyles qu je fais d'intéressantes découvertes. J'ai appris à aller plus loin que le morceau qui passe à la radio lorsque j'entendais un artiste qui me plaisait et cela nous a permis à tous deux de faire une découverte colossale : Kasabian.

C'est donc armé des MP3 de leur premier album que nous avons préparé notre univers musical. Plus qu'une révélation, nous avons passé leur album complètement et certains morceaux plusieurs fois (notamment U-Boat). C'est là que j'ai compris toute la richesse de leur musique, en plus d'être de l'électro rock, le mélange qui convient le mieux à mes goûts, ils ont quelque chose de plus. Des sons électroniques aussi riches que ceux de Primal Scream (dont j'ai eu justement l'occasion de réécouter un album en vinyle aujourd'hui), mais aussi une structure musicale variée, il n'y a pas de refrain, de passages répétitifs, leurs morceaux sont des oeuvres du premier son à la dernière note. Si bien que directement à la fin de l'écoute de leur album, on peut se repasser chaque morceau et être de nouveau surpris car ils passent du coq à l'âne dans leurs nappes, beats, sons électros et chant.

Je ne m'attarde pas trop sur ce passage musical très littéraire, je vous conseille fortement d'écouter leur premier album (intitulé de manière originale Kasabian-Kasabian) car je le mets aux côtés de très peu d'artistes que j'ai connu, c'est à dire dans le bac de mes meilleures découvertes!

A la suite de cela, alors que nous ne nous en étions pas encore remis et que nous aurions bien réécouté un ou deux morceaux une dernière fois, nous sommes partis à la recherche d'un endroit sympa pour boire un verre assis en compagnie d'une musique pas trop oppressante. Juste pour nous mettre dans le bain.

Il a été ensuite temps de trouver le club où nous allions passer le reste de la nuit, nous avons d'abord arpenté les différents clubs de la marina mais la plupart étaient exclusivement gays... Pas trop notre truc. Nous arrivons à un club situé à mi-niveau entre la marina et la mer elle-même et l'ambiance y semblait bonne. Cependant il était déjà aux environs d'une heure du matin et le club fermait à 4 heures du mat, lors de l'annonce du prix d'entrée de 10 pounds par personne (plus ou moins 14 euros), nous avons été refroidis et là, Newton s'est rappelé d'un club qu'il voulait que l'on fréquente ensemble... Mais qui n'était pas tout près...

Nous avons marché, marché et encore marché (ce qui ne nous changeait pas de la journée), photographiant au passage quelques particularités.
Got glass ?

Un pub de la marina qui s'était transformé en une semaine d'après Newton

Le centre commercial de la Marina

C'est bon, il nous reste 3 vies...

Et finalement, nous sommes arrivés, tout de suite dans l'ambiance, la musique y était parfaite. Un mix drum'n bass mais pas trop agressif, très entraînant. L'entrée de 5 pounds était plus valable pour les 2 heures et demies qu'il nous restait.

Quelques photos ont été prises par Newton, il y avait du monde, autant de mecs que de filles. Newton en a profité pour user de son charme envers une des participantes à la soirée, elle s'appelle Sonja et vit à Londres, elle trône désormais parmi nos amis sur nos facebook respectifs.

Abducted by aliens...

Un saxophoniste accompagnait les DJ... original

L'ambiance n'était pas seulement sur le dancefloor

Oh, regardez, un doigt!

bons baisers de Russie ?

Newton et Sonja

La soirée se termine et tout le monde se sépare pour rejoindre une after ou un lit, pour nous, c'est la deuxième solution car nous aimerions mettre la journée du lendemain à contribution... Pour la suite et fin, il faudra encore repasser sur mon blog.

Sur le chemin du retour, tellement insignifiant qu'il nous fallait une photo

Les clubs ont fermé leurs portes mais les soirées privées continuent,
On s'était presque décidé à s'incruster... Mais finalement non.

Comme on fait sa couche on se lie (ou le contraire)

Le monde en voie de rétablissement ?

Une petite pause Brighton s'impose, j'ai la tête qui déborde d'idées que je me dois de mettre par écrit. Ceci est peut-être le premier et le seul article en rapport à la politique et l'économie de ce blog, alors profitez-en bien et réagissez!

L'économie mondiale a-t-elle touché le fond? Quels seront les enjeux monétaires de demain et quelles sont les erreurs d'aujourd'hui à corriger ?

Je ne suis pas optimiste mais bien réaliste, l'état (et quand je parle de l'état, je ne me cantonne pas à celui d'un seul pays ou continent) est conscient de ce qui se passe ailleurs que dans les bureaux des fonctionnaires. D'autant plus que la baisse de confort salarial touche dorénavant les fonctionnaires eux-mêmes.

Je ne suis pas d'accord quand je vois des personnes dire que les prix de l'énergie n'en sont qu'au début de leur ascension, on peut apercevoir en regardant les chiffres que les prix sont en constante augmentation depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Ce qui se passe surtout est une évolution dans le choix des divertissements et le besoin de socialisation actuel qui veut que nous dépensions plus pour être en contact avec plus de monde. De ce simple fait découle une volonté des personnes à pouvoir bénéficier de suffisamment de fonds afin de pouvoir non plus seulement vivre mais être proche des autres, les divers moyens mis en place font appel aux médias et aux technologies de communication.

Le problème n'est à la base pas monétaire, ce sont nos habitudes, nos possibilités, nos nouveaux rêves et nos moeurs qui vivent actuellement sous un ancien régime autoritaire. La survie a un certain prix mais son seuil a été relevé de manière phénoménale. La vie actuelle a un prix qui n'est plus négligeable. L'état s'en soucie et commence à prendre le pas en pensant différemment: la culture, la socialisation sont maintenant des atouts majeurs à mettre en valeur. Le problème n'est pas seulement présent chez ceux qui n'ont pas de travail, le "moral des troupes" est indispensable au bon fonctionnement de tout l'engrenage.

D'autres pays ont déjà progressé dans ce sens par diverses structures et facilités, il ne reste plus à l'Europe qu'à prendre le pas et si mes espoirs sont fournis, l'Europe en elle-même est ma crainte actuelle...

La politique de la "bonne conscience"...

Il est très facile de reprocher aux Etats-unis leur pollution et leur refus d'obtempérer par rapport aux quotas de CO², mais si on arrêtait de ne regarder que la surface, si on arrêtait de placer sa fierté aux côtés du respect de ce qui nous entoure pour se consacrer à nous-même, êtres vivants, tout irait pour le mieux car tout le monde y mettrait du sien. Le monde est plus apte à accepter les contraintes que les ordres.

Que se passera-t-il aux Etats-Unis et dans d'autres contrées dans les années à venir ? C'est très simple, toutes les entreprises sidérurgiques et autres considérées comme "polluantes" s'y installeront. L'europe se frottera les mains, cela fera un problème de moins à gérer mais elle ne pense certainement pas aux conséquences : Un trou se creusera dans toutes les régions européennes touchées, l'emploi qui n'est déjà pas au beau fixe (pas du tout même) se réduira encore pour les générations futures, les européens payeront le prix fort de la main d'oeuvre étrangère et le problème s'étendra à d'autres secteurs d'activité. La sidérurgie, c'est le transport de marchandises, la construction et bien d'autres choses qui sont indispensables à notre société. Je dirais même vitales.

Mais non, l'Europe se met elle-même dans un cocon de dépendance, vous voyez ce que ça a donné avec le carburant ? Il suffit que l'Europe reste sur ses positions pour que cela s'étende à tout ce qui nous entoure. Il faut évidemment avoir un autre oeil que celui d'un informaticien ou d'un fonctionnaire (90% de mes visiteurs non ?) pour pouvoir se faire une opinion sur ce sujet, je travaille actuellement en étroite collaboration avec la sidérurgie et je m'aperçois, en étant à un échelon de la chaîne, de toute l'envergure et de l'importance que prend cette section industrielle.

Ca, c'est le prix de l'écologie. Etes-vous prêt à faire tant de dépenses juste pour rester les derniers (et les seuls finalement) sur cette terre à avoir bonne conscience ?

L'Europe et l'informatique m'amuse également, je ne m'attarderais pas sur ce sujet mais se défouler sur Microsoft dans une sombre affaire de monopole alors qu'il n'y a aucun réel concurrent (j'ai bien dis réel, ne me reprenez pas avec un système qui possède moins de 10% de part de marché ou encore Linux qui n'entre pas dans le cadre du commerce) pour les systèmes d'exploitation et les moteurs de recherche en Europe, c'est un peu prendre la défense de son voisin... Encore une fois à un certain prix.

Une Europe délaissée par le monde au profit de l'Inde ou de l'Afrique, ce n'est pas ce que je désire pour l'avenir, j'espère sérieusement que les bons choix seront fait en vitesse car au contraire de l'Afrique et de l'Inde qui se plient au développement depuis des années et qui s'y retrouvent de plus en plus fièrement, l'Europe aura un aspect de tiers-monde qui n'a pas pu prendre le train en marche et qui a été dépassé par les évènements.

Revenons-en à nos moutons et à l'économie d'aujourd'hui, celle qui inquiète tout le monde. Des choses sérieuses doivent être entreprises, il faut aider socialement les personnes sans emploi et motiver par des avantages exclusifs les travailleurs. Rien qui ne soit inaccessible et pourtant, dans ce cas de figure qui n'a aucun rapport avec la bonne conscience (qui semble pouvoir faire tolérer n'importe quoi), on cherche trop loin et on creuse jusqu'à voir le moindre désavantage...

Je n'ai pas de solution à proposer, sinon que d'y aller une bonne fois pour toute et de creuser en profondeur le trou social entre travailleurs et sans emplois tout en leur permettant un niveau de vie décent, sans plus. Cela motiverait certainement la majorité des personnes actives qui auront l'impression de faire un peu plus que la simple montée d'une marche lors de la transition de l'un à l'autre.

Il faudrait surtout simplifier le travail, ne plus y mettre de conditions. Si une personne désire payer une autre personne pour un service, qu'elle puisse le faire en toute légalité. Qu'il y ait un quota à ne pas dépasser afin que des entreprises peu scrupuleuses ne s'approprient pas de ce concept de manière douteuse.

Je n'ai jamais compris un monde qui pouvait se battre pour faire vivre certaines personnes plus longtemps et qui ne se préoccupe même pas de fournir un logement et une vie décente à beaucoup d'autres. La médecine, encore un bel exemple de "bonne conscience" mal utilisé.

A suivre ?

29 janvier 2008

24 Hours in Brighton - Part Three : A night in Brighton

Tout de suite après notre rencontre avec la Hummer, nous revenions sur notre idée initiale, celle de visiter le pier, mais bien vite, notamment à cause de la vitesse de la tombée de la nuit à cette époque de l'année, nous avons décidé de profiter d'un évènement inhabituel (je dirais même unique) : Un bateau s'est échoué au large des côtes et tout son chargement se déverse sur la plage progressivement, principalement des planches en bois de 3 à 5 mètres. De la matière suffisante pour laisser une trace gigantesque (bien qu'éphémère) de mon passage sur la plage de galets.

En plein effort...

Et le résultat!

Le temps que nous nous occupions de cette oeuvre, le ciel s'obscurcissait déjà, en moins de 45 minutes, la nuit est tombée. Nous sommes allé d'un bout à l'autre du Pier pour admirer la vue et les différentes attractions qui y trônaient.

Brighton Beach vu du Pier (2 mots français se sont glissés dans cette expression)

A l'autre bout du Pier

Il était assez tôt (plus ou moins 17h) mais nous avions déjà faim Newton et moi... Il n'avait rien avalé à midi et moi je m'étais contenté de mes 2 sandwiches... Quand Newton m'a proposé de goûter à la spécialité de Brighton, j'ai évidemment dis oui, quand il m'a dit qu'il s'agissait de "Fish and Chips", mes espoirs gastronomiques se sont légèrement atténués et je me suis rappelé que nous étions en Angleterre, pays réputé pour bien d'autres choses que sa nourriture, encore heureux :)

Je m'attendais à manger ça dans un établissement du style McDo mais au final, c'était dans un établissement plutôt cosy (luxueux mais pas tape à l'oeil, n'est-ce pas Newton ?) que ce plat m'a été servi. Simplissime mais efficace. Cependant le plat était accompagné de pain beurré (très bon mais... avec des frites ???) et d'une bouillie verte d'origine inconnue qui s'est avérée être en fait de la purée de petits pois. Original! Au final, c'était quand même bien bon!

Le plat arrosé d'un bon vieux Coke

Après le repas, une visite nocturne de Brighton s'imposait, certaines découvertes ont été partagées car nous avons marché hors des sentiers battus, après la visite de quelques pubs (impressionnants, ça donne des idées pour le design intérieur), notamment le Sky bar qui est un pub installé dans une ancienne église, et de quelques monuments dont le pavillon (un palais très oriental qui dénote dans les décors urbains occidentaux), il était temps pour nous de rentrer pour nous changer afin d'être dans les meilleures conditions pour sortir dans un club, chose immanquable à Brighton!

Un beau pub, apparemment une ancienne salle de spectacle. Une chose notable : le piano là où se place le dj

Le Sky Bar (dumoins une partie), l'éclairage n'est pas bien rendu ici
Un peu mieux représentatif de l'ambiance du Sky bar

Et là, vous êtes vraiment dans le bain

Une rue entière graphée du sol au toit, et c'est de la qualité!

L'urban art à son paroxysme

Sur la derrièreture (ben quoi) d'un disquaire se trouve une fresque
à l'effigie du dernier album d'un groupe que nous adorons tous deux.


Arrivée au pavillon, structure impressionnante que l'on ne penserait
pas trouver au milieu d'une ville comme Brighton


J'ai toujours voulu être calife à la place du calife...

...cependant, c'est un rêve inaccessible...

...alors j'ai décidé de tout faire brûler! (vive le nightshot)

Après cette tournée de découverte, nous sommes rentrés comme convenu à la chambre, mais nous n'en sommes pas repartis tout de suite pour une bonne raison... La suite au prochain numéro, notre nuit ne fait que commencer.

24 Hours in Brighton - Part Two : Discoveries...

Voici la suite (mais pas encore la fin) de l'histoire originale de mon séjour à Brighton... Enjoy!

Notre rencontre avec Newton s'est faite à mon insu. Le hasard, qui avait décidé de se mêler à notre séjour avec une proportion telle qu'il en fût le plus grand organisateur nous a d'abord réuni au coin de sa rue. Newton, provenant de la marina, st arrivé derrière-moi et a choisi la solution la plus logique pour le début de notre rencontre : il m'a suivi pendant une vingtaine de minutes alors que je cherchais péniblement mon chemin (la rue semblait s'arrêter au numéro 45 alors que je devais me rendre au numéro 51), après quelques photos espion de la part de Newton et la visite des ruelles avoisinantes pour moi, Newton m'est apparu...

Le pire est qu'il s'est "planqué" à un moment dans l'entrée d'un immeuble avec une capuche et en regardant les photos qu'il venait de me voler. J'étais bien placé pour le savoir car je suis passé 2 mètres à côté de lui en le regardant et vu sa position, je pensais qu'il s'agissait d'un jeune en train de se rouler un joint, j'ai donc décidé de ne pas y faire trop attention et de continuer mon chemin.

La première photo de moi à Brighton, le vieux pépé avec son cabas au milieu...

Sans me soucier de l'espion qui rôde, je continue mon chemin...

Reconstitution : le jeune cagoulé était comme ça quand je suis passé à côté...

Newton fier de sa poursuite, grrr je me vengerai!

Enfin j'arrive à la maison qui allait m'héberger accompagné de ce fourbe de Newton et j'y rencontre Brian, le propriétaire des lieux, très ouvert/sympatique/pédagogue pour l'anglais/j'en passe (une crème) ainsi que les 2 autres locataires des chambres : 2 étudiants turcs répondant aux prénoms de Volcan et Honneur (ça ne s'invente pas). Après de brèves présentations, la visite de la propriété, de ma chambre et de celle de Newton, nous partons en bus vers l'aventure... Direction le Pier de Brighton.
Teh small houz in Braille Tonne

Ce cher Brian (spelling?), un gars exceptionnel

Dans la chambre de Newt en train de regarder mes premières photos

On the road again

Arrivés au Pier, mais que voit-on ? Non c'est pas vrai, je rêve!

De loin, je pensais qu'il s'agissait du nouveau modèle de smart mais non...

...Il s'agit bien d'une version limo de la Hummer H2......Qui est un de mes dream-car! (je me contenterais de la version raccourcie quand même)

Après avoir vu le meilleur, on s'est dit que le Pier pouvait attendre (je sais, humour facile) et aujourd'hui aussi, il attendra mon retour du travail car il me faudra encore du temps ne fût-ce que pour expliquer le reste de ma journée...

A plus tard pour la suite...

To be continued...

27 janvier 2008

24 Hours in Brighton - Part One : Travelling from here to there...

Note : Vu l'énormité potentielle du résumé de mon séjour, je le diviserai en plusieurs morceaux...

Enormément de choses sont requises pour certains évènements, la grande aventure survient lorsque l'on s'y attend le moins. L'occasion s'est présentée et c'est pour ça que j'ai voulu tenir une promesse que j'avais faite à Newton il y a quelques mois : Si je travaille à la SNCB et si j'ai 3 jours de repos qui se suivent en Janvier, je viendrai les passer avec toi à Brighton.

J'étais désespéré pendant presque la totalité du mois de Janvier car j'ai fait très peu de nuits (si pas aucune) et donc il m'était impossible d'avoir le combo 3 coups Alternement, repos, repos. Et c'est finalement le 21 Janvier que la confirmation d'un tel combo s'est présentée à moi, le 24, je faisais enfin une nuit de 23h à 5h et ensuite s'ensuivait l'alternement et le week-end de repos...

Il ne m'a fallu que 3 jours pour organiser totalement mon trip :
- Le 22 : demander à Newton si il était bien à Brighton,si il était toujours d'accord et si la maison qui l'accueillait avait toujours une chambre libre pour moi.
- Le 23 : réfléchir à toutes les dispositions à prendre, se renseigner sur les chemins de fer anglais et se munir d'un plan dés la confirmation reçue.
- Le 24 : réserver mon aller-retour en bénéficiant d'un de mes billets gratuits d'Eurostar annuels. (Merci la SNCB)

Le voyage allait donc s'étendre du vendredi matin (départ de Bruxelles-Midi à 11h59 au samedi soir (retour à 19h39 GMT), j'aurais désiré plus mais vu ma réservation tardive et de toutes manières un éventuel problème de logement pour la nuit de Samedi à Dimanche, cela n'a pas pu se faire autrement. Et finalement, ce n'est pas grave du tout, au contraire, la durée était parfaite...

Le début de l'aventure :

L'aventure n'a pas commencé en angleterre mais bien dés mon arrivée à la gare des guillemins, un mouvement de grève venait d'être lancé par les accompagnateurs de train et c'est avec un certain désarroi que j'ai regardé le tableau d'affichage et constaté que le dernier train affiché était à 9h20, et encore, il n'allait pas dans la bonne direction. Je commençais à désespérer et à me dire que voilà, tout était fini (je devais partir au maximum à 9h57 de Liège-Guillemins pour être à l'heure au check-in de l'eurostar) quand j'aperçus sur le premier quai le train en direction d'Ostende, celui que je devais prendre à 9h57, qui passe toutes les heures, mais qui apparemment était le précédent qui avait été immobilisé depuis 8h57 à quai. C'était une chance extraordinaire, sauf que les portes restaient closes, ni montée, ni descente prévues.

Finalement, je me suis retrouvé dedans, grâce à la bonne volonté d'un sous-chef de gare qui m'a permis de monter.
L'eurostar :

Je pense que c'est la première fois que je montais dans un train à grande vitesse. La sensation est là, mais le confort et les faibles vibrations m'ont fait sentir comme dans un train commun. Un voyage agréable, peut-être un peu moins confortable que dans d'autres trains mais j'ai passé mon temps à roupiller car j'étais en service jusque 5h et j'avais eu très peu de sommeil, il me fallait rentabiliser le temps du voyage, ce qui a été particulièrement bénéfique pour la suite.

Test de l'appareil photo dans l'Eurostar

Une belle photo de l'eurostar à mon arrivée, je ne pouvais pas
passer à côté...


Et finalement une photo de ce qui nous accueille dans la gare de St Pancras à Londres,
après celle-ci, le monsieur en jaune m'indique la sortie gentiment...


La suite du voyage devait se faire via l'une des innombrables sociétés privées d'Angleterre, dans mon cas : "First Capital Connect" qui relie Londres à Brighton, après avoir acheté mon ticket aller-retour "saver" dans un terminal, il était déjà temps d'embarquer, non pas sans emporter deux sandwiches tout préparés et une boisson en vitesse car il était 13h heure locale et j'étais affamé.

J'ai grignoté et embarqué sur un quai de type métro quelques minutes plus tard, cette ligne est très bien desservie.

Voici le type de train qui m'a mené à Brighton, aussi rapide qu'en Belgique mais plus vétuste.
il m'était facile d'imaginer le conducteur effectuer ses actions rien qu'en ressentant les différents mécanismes
comme l'engrenage qui se plaçait pour relancer la traction du wagon.

Londres qui se lance dans la cultivation intensive de grues, comme dirait Newton...
Après le mystère de l'oeuf et de la poule, il y a le mystère de la grue ou de la grue. Réfléchissez-y...


Un peu avant la gare de London Bridge

Enfin j'arrive à destination, j'ai quand même bien rattrappé le sommeil manquant et j'entame donc mon séjour. Une dernière chose à faire : Trouver l'endroit où habite Newton, grâce à ses indications précises, je sais vers où aller et sans me stresser, après avoir parcouru quelques belles rues, je me décide à descendre du bus quelques arrêts plus tôt afin de prendre quelques premières photos...

Vue à la sortie de la gare de Brighton

Les bus de Brighton, le prochain sera pour moi

Vue sur la mer, des rues assez typiques

Couleurs pastel 1

Couleurs pastel 2

Dans le prochain épisode je vous parlerai de l'espion venu de la marina, de la mise en chambre, du recyclage des églises, du naufrage, de notre dernier coup de coeur musical etc...