31 janvier 2008

Le monde en voie de rétablissement ?

Une petite pause Brighton s'impose, j'ai la tête qui déborde d'idées que je me dois de mettre par écrit. Ceci est peut-être le premier et le seul article en rapport à la politique et l'économie de ce blog, alors profitez-en bien et réagissez!

L'économie mondiale a-t-elle touché le fond? Quels seront les enjeux monétaires de demain et quelles sont les erreurs d'aujourd'hui à corriger ?

Je ne suis pas optimiste mais bien réaliste, l'état (et quand je parle de l'état, je ne me cantonne pas à celui d'un seul pays ou continent) est conscient de ce qui se passe ailleurs que dans les bureaux des fonctionnaires. D'autant plus que la baisse de confort salarial touche dorénavant les fonctionnaires eux-mêmes.

Je ne suis pas d'accord quand je vois des personnes dire que les prix de l'énergie n'en sont qu'au début de leur ascension, on peut apercevoir en regardant les chiffres que les prix sont en constante augmentation depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Ce qui se passe surtout est une évolution dans le choix des divertissements et le besoin de socialisation actuel qui veut que nous dépensions plus pour être en contact avec plus de monde. De ce simple fait découle une volonté des personnes à pouvoir bénéficier de suffisamment de fonds afin de pouvoir non plus seulement vivre mais être proche des autres, les divers moyens mis en place font appel aux médias et aux technologies de communication.

Le problème n'est à la base pas monétaire, ce sont nos habitudes, nos possibilités, nos nouveaux rêves et nos moeurs qui vivent actuellement sous un ancien régime autoritaire. La survie a un certain prix mais son seuil a été relevé de manière phénoménale. La vie actuelle a un prix qui n'est plus négligeable. L'état s'en soucie et commence à prendre le pas en pensant différemment: la culture, la socialisation sont maintenant des atouts majeurs à mettre en valeur. Le problème n'est pas seulement présent chez ceux qui n'ont pas de travail, le "moral des troupes" est indispensable au bon fonctionnement de tout l'engrenage.

D'autres pays ont déjà progressé dans ce sens par diverses structures et facilités, il ne reste plus à l'Europe qu'à prendre le pas et si mes espoirs sont fournis, l'Europe en elle-même est ma crainte actuelle...

La politique de la "bonne conscience"...

Il est très facile de reprocher aux Etats-unis leur pollution et leur refus d'obtempérer par rapport aux quotas de CO², mais si on arrêtait de ne regarder que la surface, si on arrêtait de placer sa fierté aux côtés du respect de ce qui nous entoure pour se consacrer à nous-même, êtres vivants, tout irait pour le mieux car tout le monde y mettrait du sien. Le monde est plus apte à accepter les contraintes que les ordres.

Que se passera-t-il aux Etats-Unis et dans d'autres contrées dans les années à venir ? C'est très simple, toutes les entreprises sidérurgiques et autres considérées comme "polluantes" s'y installeront. L'europe se frottera les mains, cela fera un problème de moins à gérer mais elle ne pense certainement pas aux conséquences : Un trou se creusera dans toutes les régions européennes touchées, l'emploi qui n'est déjà pas au beau fixe (pas du tout même) se réduira encore pour les générations futures, les européens payeront le prix fort de la main d'oeuvre étrangère et le problème s'étendra à d'autres secteurs d'activité. La sidérurgie, c'est le transport de marchandises, la construction et bien d'autres choses qui sont indispensables à notre société. Je dirais même vitales.

Mais non, l'Europe se met elle-même dans un cocon de dépendance, vous voyez ce que ça a donné avec le carburant ? Il suffit que l'Europe reste sur ses positions pour que cela s'étende à tout ce qui nous entoure. Il faut évidemment avoir un autre oeil que celui d'un informaticien ou d'un fonctionnaire (90% de mes visiteurs non ?) pour pouvoir se faire une opinion sur ce sujet, je travaille actuellement en étroite collaboration avec la sidérurgie et je m'aperçois, en étant à un échelon de la chaîne, de toute l'envergure et de l'importance que prend cette section industrielle.

Ca, c'est le prix de l'écologie. Etes-vous prêt à faire tant de dépenses juste pour rester les derniers (et les seuls finalement) sur cette terre à avoir bonne conscience ?

L'Europe et l'informatique m'amuse également, je ne m'attarderais pas sur ce sujet mais se défouler sur Microsoft dans une sombre affaire de monopole alors qu'il n'y a aucun réel concurrent (j'ai bien dis réel, ne me reprenez pas avec un système qui possède moins de 10% de part de marché ou encore Linux qui n'entre pas dans le cadre du commerce) pour les systèmes d'exploitation et les moteurs de recherche en Europe, c'est un peu prendre la défense de son voisin... Encore une fois à un certain prix.

Une Europe délaissée par le monde au profit de l'Inde ou de l'Afrique, ce n'est pas ce que je désire pour l'avenir, j'espère sérieusement que les bons choix seront fait en vitesse car au contraire de l'Afrique et de l'Inde qui se plient au développement depuis des années et qui s'y retrouvent de plus en plus fièrement, l'Europe aura un aspect de tiers-monde qui n'a pas pu prendre le train en marche et qui a été dépassé par les évènements.

Revenons-en à nos moutons et à l'économie d'aujourd'hui, celle qui inquiète tout le monde. Des choses sérieuses doivent être entreprises, il faut aider socialement les personnes sans emploi et motiver par des avantages exclusifs les travailleurs. Rien qui ne soit inaccessible et pourtant, dans ce cas de figure qui n'a aucun rapport avec la bonne conscience (qui semble pouvoir faire tolérer n'importe quoi), on cherche trop loin et on creuse jusqu'à voir le moindre désavantage...

Je n'ai pas de solution à proposer, sinon que d'y aller une bonne fois pour toute et de creuser en profondeur le trou social entre travailleurs et sans emplois tout en leur permettant un niveau de vie décent, sans plus. Cela motiverait certainement la majorité des personnes actives qui auront l'impression de faire un peu plus que la simple montée d'une marche lors de la transition de l'un à l'autre.

Il faudrait surtout simplifier le travail, ne plus y mettre de conditions. Si une personne désire payer une autre personne pour un service, qu'elle puisse le faire en toute légalité. Qu'il y ait un quota à ne pas dépasser afin que des entreprises peu scrupuleuses ne s'approprient pas de ce concept de manière douteuse.

Je n'ai jamais compris un monde qui pouvait se battre pour faire vivre certaines personnes plus longtemps et qui ne se préoccupe même pas de fournir un logement et une vie décente à beaucoup d'autres. La médecine, encore un bel exemple de "bonne conscience" mal utilisé.

A suivre ?

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