27 janvier 2008

24 Hours in Brighton - Part One : Travelling from here to there...

Note : Vu l'énormité potentielle du résumé de mon séjour, je le diviserai en plusieurs morceaux...

Enormément de choses sont requises pour certains évènements, la grande aventure survient lorsque l'on s'y attend le moins. L'occasion s'est présentée et c'est pour ça que j'ai voulu tenir une promesse que j'avais faite à Newton il y a quelques mois : Si je travaille à la SNCB et si j'ai 3 jours de repos qui se suivent en Janvier, je viendrai les passer avec toi à Brighton.

J'étais désespéré pendant presque la totalité du mois de Janvier car j'ai fait très peu de nuits (si pas aucune) et donc il m'était impossible d'avoir le combo 3 coups Alternement, repos, repos. Et c'est finalement le 21 Janvier que la confirmation d'un tel combo s'est présentée à moi, le 24, je faisais enfin une nuit de 23h à 5h et ensuite s'ensuivait l'alternement et le week-end de repos...

Il ne m'a fallu que 3 jours pour organiser totalement mon trip :
- Le 22 : demander à Newton si il était bien à Brighton,si il était toujours d'accord et si la maison qui l'accueillait avait toujours une chambre libre pour moi.
- Le 23 : réfléchir à toutes les dispositions à prendre, se renseigner sur les chemins de fer anglais et se munir d'un plan dés la confirmation reçue.
- Le 24 : réserver mon aller-retour en bénéficiant d'un de mes billets gratuits d'Eurostar annuels. (Merci la SNCB)

Le voyage allait donc s'étendre du vendredi matin (départ de Bruxelles-Midi à 11h59 au samedi soir (retour à 19h39 GMT), j'aurais désiré plus mais vu ma réservation tardive et de toutes manières un éventuel problème de logement pour la nuit de Samedi à Dimanche, cela n'a pas pu se faire autrement. Et finalement, ce n'est pas grave du tout, au contraire, la durée était parfaite...

Le début de l'aventure :

L'aventure n'a pas commencé en angleterre mais bien dés mon arrivée à la gare des guillemins, un mouvement de grève venait d'être lancé par les accompagnateurs de train et c'est avec un certain désarroi que j'ai regardé le tableau d'affichage et constaté que le dernier train affiché était à 9h20, et encore, il n'allait pas dans la bonne direction. Je commençais à désespérer et à me dire que voilà, tout était fini (je devais partir au maximum à 9h57 de Liège-Guillemins pour être à l'heure au check-in de l'eurostar) quand j'aperçus sur le premier quai le train en direction d'Ostende, celui que je devais prendre à 9h57, qui passe toutes les heures, mais qui apparemment était le précédent qui avait été immobilisé depuis 8h57 à quai. C'était une chance extraordinaire, sauf que les portes restaient closes, ni montée, ni descente prévues.

Finalement, je me suis retrouvé dedans, grâce à la bonne volonté d'un sous-chef de gare qui m'a permis de monter.
L'eurostar :

Je pense que c'est la première fois que je montais dans un train à grande vitesse. La sensation est là, mais le confort et les faibles vibrations m'ont fait sentir comme dans un train commun. Un voyage agréable, peut-être un peu moins confortable que dans d'autres trains mais j'ai passé mon temps à roupiller car j'étais en service jusque 5h et j'avais eu très peu de sommeil, il me fallait rentabiliser le temps du voyage, ce qui a été particulièrement bénéfique pour la suite.

Test de l'appareil photo dans l'Eurostar

Une belle photo de l'eurostar à mon arrivée, je ne pouvais pas
passer à côté...


Et finalement une photo de ce qui nous accueille dans la gare de St Pancras à Londres,
après celle-ci, le monsieur en jaune m'indique la sortie gentiment...


La suite du voyage devait se faire via l'une des innombrables sociétés privées d'Angleterre, dans mon cas : "First Capital Connect" qui relie Londres à Brighton, après avoir acheté mon ticket aller-retour "saver" dans un terminal, il était déjà temps d'embarquer, non pas sans emporter deux sandwiches tout préparés et une boisson en vitesse car il était 13h heure locale et j'étais affamé.

J'ai grignoté et embarqué sur un quai de type métro quelques minutes plus tard, cette ligne est très bien desservie.

Voici le type de train qui m'a mené à Brighton, aussi rapide qu'en Belgique mais plus vétuste.
il m'était facile d'imaginer le conducteur effectuer ses actions rien qu'en ressentant les différents mécanismes
comme l'engrenage qui se plaçait pour relancer la traction du wagon.

Londres qui se lance dans la cultivation intensive de grues, comme dirait Newton...
Après le mystère de l'oeuf et de la poule, il y a le mystère de la grue ou de la grue. Réfléchissez-y...


Un peu avant la gare de London Bridge

Enfin j'arrive à destination, j'ai quand même bien rattrappé le sommeil manquant et j'entame donc mon séjour. Une dernière chose à faire : Trouver l'endroit où habite Newton, grâce à ses indications précises, je sais vers où aller et sans me stresser, après avoir parcouru quelques belles rues, je me décide à descendre du bus quelques arrêts plus tôt afin de prendre quelques premières photos...

Vue à la sortie de la gare de Brighton

Les bus de Brighton, le prochain sera pour moi

Vue sur la mer, des rues assez typiques

Couleurs pastel 1

Couleurs pastel 2

Dans le prochain épisode je vous parlerai de l'espion venu de la marina, de la mise en chambre, du recyclage des églises, du naufrage, de notre dernier coup de coeur musical etc...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Est-ce que tu n'as pas un GPS, tu aurais pu rapidement trouver l'endroit ;-)

Unknown a dit…

Moui, les gps c'est pour les touristes stressés :) J'aime bien me perdre et laisser faire le hasard.

Anonyme a dit…

me semble que tu t'es fait un beau petit trip là ;)