

Sa réputation l'avait amplement précédée, je crois que depuis le premier jour j'en ai entendu parler ici et là, généralement en mal mais toujours avec le sourire. Après avoir entendu autant de louanges, ma décision était prise : Il fallait que je constate moi-même!
Ce fût chose faite pendant une courte période de temps, après avoir constaté l'aspect archaïque des boutons manivelles et autres vannes et la disposition bien différente des principales commandes de conduite, mon moniteur m'a permis d'en tester la conduite. Cela s'est bien passé... durant 500 mètres, la pédale de veille automatique devait être en position d'équilibre (contrairement aux pédales sur la 77) et j'étais finalement assez mal mis pour maintenir cette position. Bref, 500 mètres après, la sécurité s'est enclenchée et avec un grand sourire j'ai repassé les manches à mon moniteur. Un autre gros avantage de la 77 est que les 2 postes de pilotage sont accessibles via une même cabine (la cabine dépasse au dessus du capot). Ce n'est pas du tout le cas de la 55 et dans le cas de cette dernière, il faut littéralement traverser la "pièce" où se situe le moteur pour atteindre le poste inverse. J'ai compris dés lors l'utilité du bleu de travail de certains conducteurs...
La seconde fait partie de la série 82 :




Encore une fois, c'est une vraie chance qui s'offrait à moi, la chance de faire partie de ce dépôt, d'être aussi bien accompagné (par des personnes expérimentées et passionnées) et de pouvoir découvrir des facettes que même la plupart des conducteurs que je cotoierais durant ma carrière n'auront pas découvertes eux-mêmes. Mon intérêt d'avant se transforme rapidement en passion...
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