1 mars 2008

Santé 2.0

C'est une nouvelle ère, dans tout emploi ou activité, même les plus physiques, le mental prend une réelle importance. Il est fini le temps où notre état de santé ne passe que par notre corps.

C'est en pensant ces quelques mots que je me suis dit qu'un nouvel article sur le sujet pourrait être intéressant. En fait, si on y regarde de plus près, mon action actuelle (l'écriture) ainsi que la vôtre (la lecture) sont deux exercices qui pourraient être intégrés à un programme de santé 2.0...

Je ne veux pas dire que nous ne sommes que des têtes pensantes affublées d'accessoires mais que nous vivons dans une époque où l'on prend de plus en plus conscience de l'importance du mental ainsi que son action sur l'état corporel général.

Etre bien dans sa peau est plus que jamais synonyme d'être bien dans sa tête et pourtant il existe certains paradoxes qui font que le fait de baisser le niveau d''attention de l'un voire même de le mettre en péril permettent à l'autre de se sentir mieux.

Un exemple très simple et fondamental concerne la nourriture :

- Si je me nourris de choses que j'apprécie, je me sens mieux dans mon esprit que si je me limitais à manger le strict minimum de choses sans saveur mais mon corps le ressent moins bien...

La raison pour laquelle l'apparence semble être prédominante dans ce choix depuis des décennies est que la santé a toujours été considérée comme exclusive au corps. Vous savez pertinemment ce qu'un repas fait à votre corps mais savez-vous préciser quel est l'effet d'un tel repas plutôt qu'un autre sur votre esprit ? Vaguement ou difficilement.

La nourriture est plus qu'une batterie pour le corps, elle représente également une diminution du stress, un moment de plaisir ou de récompense personnelle, une découverte... Ne négligez plus cet aspect, faites-vous plaisir mais n'oubliez pas qu'il est également important aussi bien pour le corps et l'esprit de savoir se limiter. De temps en temps, un repas peu copieux pourra également être mentalement bénéfique (ne fût-ce que pour ménager sa conscience).

Au fond, c'est un équilibre entre conscience et nécessités mentales qu'il faut acquérir, si nous allons trop dans un sens ou dans l'autre, on retombe automatiquement et fortement de l'autre côté de la balance et tout est à recommencer. Ceci serait-il la vraie solution aux "régimes" ? Les régimes corporels devraient effectivement ne pas laisser le mental de côté.

Le sport : Avez-vous déjà réfléchi à tout ce qui intervenait mentalement lorsque vous pratiquez du sport en salle? La principale raison d'en faire est de sculpter son corps ou maintenir un certain état de santé 1.0, mais en y regardant de plus près, on peut également y voir ce genre d'aspects : socialisation (même si aucun contact verbal n'est établi), motivation, comparaison et introduction dans une catégorie de personnes, apaisement de la conscience... L'effet est très certainement plus bénéfique à l'esprit qu'au corps.

Et pour finir, la maladie : Il est devenu indéniable que l'esprit est la partie à stimuler la plus puissante afin de guérir, une baisse de régime ou de motivation se reflète dans la totalité du corps. En même temps, il serait possible d'aller plus loin en se disant que, de temps en temps, la maladie est quelque chose d'inventé par l'esprit afin qu'un des pôles de son équilibre revienne à sa position centrale. Le besoin de repos, la morosité de l'hiver, la raison dont nous avons besoin afin de laisser toutes affaires courantes et oppressantes de côté...

Tout ceci pour introduire une nouvelle matière et espérer que les personnes du domaine médical et les patients prennent en compte une autre philosophie du soin de santé. En analysant profondément la chose, je suis sûr qu'endéans les 10 prochaines années, des séances de cinéma, des restaurants ou encore des invitations d'amis à la maison seraient conseillés sur les ordonnances médicales.

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