23 juin 2007

Neuropsin : la dégénérescence de l'homme

Je me suis permis d'éditer ce message car je l'avais très mal écrit hier, un peu rapidement :)

Une fois n'est pas coutume, encore un sujet passionnant qui se présente à mes yeux et qui m'inspire non seulement de l'intéret mais aussi une base d'histoire sur laquelle il serait bien d'écrire un livre.
La différence fondamentale entre un chimpanzé et un etre humain est sa capacité à apprendre un langage, et aujourd'hui une récente découverte d'un laboratoire chinois montre que le très faible de pourcentage de différence entre les gènes d'un chimpanzé et celui d'un etre humain (s'élevant à 1,2%) recèle en fait une chose de très grande importance.

La neuropsin II est due à une mutation dans les gènes apparue il y a 5 millions d'années et qui agit sur la mémoire et la capacité d'apprentissage. Les chimpanzés et autres mammifères (souris etc...) en sont restés au stade de neuropsin I. Hormis le fait que les possibilités mentales en sont largement approfondies, on pourrait également dire que chaque cellule de notre corps apprends beaucoup mieux à percevoir et à réagir au monde extérieur. Tout cela comprend notre perception, notre potentiel d'analyse de la situation et surtout notre manière de répondre aux sentiments et l'importance que nous y attachons.

De prochaines expériences pourraient tenter de continuer l'oeuvre de la nature en créant à base de ce que nous avons aujourd'hui une nouvelle mutation pour aboutir à une troisième version de cette neuropsin. Une race de surhommes pourrait etre créée, cependant cela risquerait de poser d'énormes problèmes. Je me demande si au fond cette mutation est une bonne chose. Quand je vois l'homme, j'imagine un animal sauvage et apeuré avec un comportement et une manière de réagir aux sentiments disproportionnés en tout point, à tel point que ce genre de comportement nous semble normal. L'homme ne veut pas simplement survivre mais il désire régner, l'homme ne se contente pas de simples liens avec les autres, il lui a fallu créer l'amour, l'homme ne désire pas simplement se sentir supérieur à un ennemi, il lui faut l'anéantir.
L'homme ne désire pas uniquement se sentir important à ses yeux mais également aux yeux de toute espèce aussi prestigieuse qu'elle soit, nous cherchons tous à etre, non pas dieu lui-meme, mais un dieu parmi les hommes. Et quand on lutte contre cette idée, elle nous consume petit à petit jusqu'à ce que l'on se rende compte que cette moyenne à laquelle nous appartenons peut très bien se passer de ce simple élément qui est nous-meme.

Que ferions-nous face à ces surhommes et que feraient-ils vu la conscience de leur pouvoir sur nous ? Et au final, que feraient-ils au monde et à l'univers ? Qu'inventeraient-ils et quel niveau d'abstraction possèderaient-ils, comment interpréteraient-ils l'univers ?

Aucun commentaire: