5 septembre 2007

Sacré 5 septembre...


Ce jour était noté dans mon agenda cérébral entouré de points d'exclamations rouges avec la mention : "à 11h30, tu as rendez-vous avec ta destinée", et il est maintenant (quasiment) derrière-moi... Un peu stressé comme à chaque entretien mais malgré l'importance de celui-ci à mes yeux, j'ai pu trouver le sommeil très facilement.

Le réveil s'est bien déroulé aussi, préparatifs en compagnie de ma Wivine qui a eu l'amabilité de repasser ma chemise blanche (merci), même pas renversé ma confiture aux myrtilles du matin (de toutes manières, j'avais prévu le coup en prenant mon petit déjeuner avant de m'habiller...). J'avais prévu large dans le temps nécessaire au transport jusque Bruxelles, et heureusement car encore une fois, un simple "rendez-vous" s'est transformé en véritable aventure...

1ère étape : A pieds jusque la place Saint-Lambert, j'aime marcher et ça m'a permis de me relaxer un peu. Aucun problème si ce n'est les travaux près de chez-moi qui auraient pu tâcher mon beau costume...

2ème étape : Le bus, là ça se corse, la circulation est dense et il me faut non pas 10 minutes mais 20 pour arriver à la gare des guillemins, mon train est prévu à 9h43, j'arrive à la gare à 9h30.

3ème étape : Sur le quai, j'attends 10 minutes quand soudain j'aperçois sur le panneau d'affichage un retard de 23 minutes pour le train que je comptais prendre! Inutile de dire que c'était bien la première fois que je voyais autant de retard... Coup du sort ou destin ? Bah, il me faut plus que ça pour rejeter la faute sur l'équation universelle et calmement, je me renseigne sur un éventuel autre train qui me permettrait d'arriver à l'heure (car arrivée à 11h03 + 23 minutes = pas glop car je dois alors courir jusqu'au bâtiment...).

4ème étape : Dans le train, le destin a finalement effectivement décidé de me rendre la tâche difficile, c'est clair qu'il devait être en train de se rouler par terre en train de rire quand comme par magie, le train arrivé à la gare de Leuven, la sonnette d'alarme est tirée... Le train reste immobilisé pendant 15 minutes car une personne y a fait un malaise et qu'un médecin est attendu. Oui oui, première fois aussi...

Vous vous imaginez bien que j'étais assis, le gsm en main en train de guetter le moindre changement de minute et en train de calculer mon heure d'arrivée, la limite d'arrêt autorisée pour que je ne sois pas en retard etc... Je maudissais également la personne qui était tombée malade dans mon train, qui n'en pouvait rien et que je n'ai même jamais vue car elle était dans un autre wagon loin de moi...

Au final, j'arrive comme imprévu à 11h18 à la gare du midi, 12 minutes pour arriver au bâtiment à quelques centaines de mètres : raisonnable...

Me pressant un peu car je voulais être plutôt en avance que juste à l'heure, la personne de l'accueil me renseigne, en même temps qu'une autre personne de Liège qui avait pris le même train que moi (on se sent quand même un peu mieux dans ce cas là, la culpabilité partagée)...

Le destin devait s'être complètement décalé la mâchoire lorsque en arrivant enfin à mon rendez-vous à l'heure après m'être demandé pendant de longues minutes si la journée n'allait pas se terminer sur un mauvais accord (pire qu'une mauvaise note), j'ai passé mon entretien à... 13h30.

Entretien de 40 minutes dont je passerai les détails (secret défense) mais qui, pour moi, s'est relativement bien passé...

Non, il ne s'est rien passé au retour... Attention, la journée n'est pas encore finie non plus...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Héhéhéhé, ça m'a fait beaucoup rire, j'avais l'impression de "déjà vu" en lisant.

Même si le billet date du 5 septembre, c'est une aventure universelle !

j'ai eu plusieurs fois la joie de partager les mêmes émotions en allant à des rendez-vous hyper importants qui vont décider de ta vie et ou, effectivement, l'univers s'intéresse à toi pour une fois, mais uniquement dans le dessin pervers de te faire ch.. de te mettre à l'épreuve tout au long d'une interminable journée.

"Il" t'observe, guette ton impatience. toi, accroché à l'horloge, agrippé ton gsm, trempé de sueur au milieu de gens qui ne semblent pas comprendre l'importance de ta situation et qui font leur life. Tu en viens à trouver une raison ou un coupable, tu ressens de l'hostilité et de l'électricité autour de toi et en toi : tu hais la SNCB, la Tec et la STIB, tu hais les gens qui avancent sans hâte devant toi, tu hais les dieux même si tu n'y crois pas, tu hais ces rues qui font des kilomètres et qui te tirent dans les muscles... tu n'as qu'une envie c'est de voir la lumière au bout du tunnel.

Tu arrives enfin essoufflé, en sueur, défroissé, la tête qui bourdonne, et finalement... la VRAIE épreuve arrive et tu dois te reconcentrer très vite pour donner l'impression que tout va bien.

C'est horrible, mais bon, c'est la vie.

Dibatch

Zen, Carpe Diem etc,..