16 février 2008

L'académie... du rail

Mon état de fatigue de ces derniers jours ainsi que la tonne de travail nécessaire au bon suivi de ma formation m'ont quelque peu empêché de me consacrer à ce blog. Heureusement, le week-end est là et malgré un planning d'étude très chargé, il m'est enfin possible de me consacrer à la rédaction d'un article.

Cette semaine a signé mon entrée à l' "académie du rail", ma première période de cours se donne à Bruxelles central, mais je suis également amené à passer de temps en temps ici dans les classes de Liège Guillemins ou encore à aller me balader du côté de Ronet (près de Namur).

Un rythme de travail plus intensif car j'ai énormément à faire à la maison pour me maintenir à jour et les trajets allongent irrémédiablement les journées. J'ajoute à cela un réveil matinal auquel je n'étais plus habitué depuis longtemps.

En bref, une semaine fatigante mais très enrichissante, les cours progressent bien, à un rythme normal pour la masse d'informations à assimiler. L'air de rien, en une semaine, plus de 100 pages du cours Elan ont été parcourues et presque autant de pages du HLT (la Bible des conducteurs de train, le règlement que nous devons officiellement suivre à la lettre) ont été parcourues. Au programme de cette semaine : le premier module de signalisation et l'analyse des PSS (plans schématiques des réseaux ferroviaires), ce qui n'est pas une mince affaire tellement les exceptions sont nombreuses pour la signalisation et que la présentation des plans est optimisée pour afficher un maximum d'informations dans l'espace le plus petit possible. On pourrait dire que c'est comparable à l'apprentissage d'une nouvelle langue, une langue dont les phrases sont composées de mots non structurés. Selon le trajet de la phrase, le premier mot se situe d'un côté et la suite complètement à l'opposé. Une simple bifurcation sur le trajet peut changer toute le sens de la phrase...

Ma première visite à Ronet se fera Lundi, au simulateur. Un simulateur qui me fera conduire une automotrice (AM96) sur un trajet simple. Le plus complexe à mon avis sera de sentir la sensibilité de la machine et surtout de m'habituer aux commandes, car c'est loin d'être une machine sur laquelle j'ai eu l'occasion de me faire la main, bien au contraire...

Voici en bref l'explication de cette absence littéraire malgré le fourmillement d'idées qui m'est habituel. Le week-end sera à mon avis le seul moment où je me permettrai de prendre de temps en temps 5 à 10 minutes pour la rédaction d'articles, entre 2 pages d'étude.

2 commentaires:

Didier Rombauts a dit…

C'est plutôt la rail' ac

Unknown a dit…

En effet! Vu sous cet angle, j'ai mon premier prime dans un peu plus de deux mois... Je compte sur vos nombreux SMS d'encouragement (à 1,4² €/SMS) pour que je ne me fasse pas sortir :p