4 octobre 2008

Ces accidents qui n'arrivent qu'aux autres...

Personne n'est à l'abri, moi qui ne m'était jamais réellement cassé quelque chose, voici que je m'y suis mis et pour de bon!
L'histoire n'a rien d'héroïque, au contraire, cela pourrait vous arriver tous les matins, sauf que le matin du 29 septembre, c'est moi qui ai été sélectionné comme votre "autre à qui ça arrive".

Je ne peux pas trop m'attarder de manière littéraire sur la chute en elle-même, car elle fût brève, inattendue et violente. En sortant de ma douche, une chute inopinée vers l'arrière a causé un choc violent entre mon omoplate droite et le bas de la douche (surélevé d'une quinzaine de centimètres). C'est donc une simple force de 9,81 Newton/kg qui est responsable de la fracture de ma pointe supérieure de l'omoplate droite.

Un peu surpris, voire groggy après cette chute, je me suis relevé comme j'ai pu en supportant une douleur qui n'annonçait qu'une suite de conséquences, arrivé à ma formation, c'était le fait de bouger mon bras droit qui m'était devenu impossible, ce dernier étant paralysé par la douleur.

Le soir même, j'étais à l'hôpital, je suis passé tout d'abord auprès de la cardiologue qui m'a salué avec de bonnes paroles en guise d'encouragement : "Vous ne vous êtes pas raté! Bon courage". Eheh ma petite dame, moi je ne suis pas du genre à faire les choses à moitié...

Ensuite est venue l'entrevue avec le médecin : "On ne peut rien faire pour vous actuellement, voici une attelle et une ordonnance pleine d'antidouleurs de toutes les couleurs, ça risque de vous faire très mal la nuit! Et, au fait, prenez un rendez-vous avec un chirurgien orthopédiste endéans les 15 jours..."

Enfin bref, me voici aujourd'hui avec peu de douleur vu que je porte continuellement mon attelle, une liste assez restreinte de choses que je ne peux pas faire tout seul (qui comprend quand même l'utilisation du clavier et de la souris, obtenir une vitesse de frappe satisfaisante sans se faire mal au poignet, nouer mes lacets, ...) et des nuits agitées car je n'arrête pas de bouger mais pour passer d'une position à une autre, je passe 30 secondes à jouer avec mon corps afin de ne pas utiliser les muscles de mon épaule droite.


Là où cela m'inquiète le plus, ce sont les conséquences en ce qui concerne le travail. J'ai continué toute la semaine à fréquenter la classe de formation mais maintenant, il m'est impossible de continuer. La semaine prochaine, c'est le simulateur et la pratique qui prennent le relais et pour ceux-là, il m'est impossible de m'adapter. Je serai donc déjà en incapacité jusqu'au 9 Octobre inclus.

Le 9 Octobre décidera de mon sort, le rendez-vous avec le chirurgien m'indiquera la longueur de la convalescence. Si cette dernière est trop longue, je risque de devoir sauter une classe pour la suite de ma formation. Cela signifie la perte de vue partielle de très bons amis avec qui j'ai entamé mon illumination sncb. Une idée que je n' accueille pas d'un bon oeil. J'espère ne pas devoir profiter de la pendaison de crémaillère du 10 octobre pour leur faire mes adieux...

Plus de nouvelles bientôt...

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